Ça c'est de l'organisage...enfin presque...
Sur les précieux conseils de ce cher guichetier de l’ambassade, j’entrevois les choses nettement plus clairement maintenant et jamais je ne le remercierais assez. En fait, en y repensant aujourd’hui, je crois qu’il m’a permis de voir la réalité en face dans le sens où je ne dois absolument rien attendre de leur part ni même de quelconque administration.
- le passeport que j’ai déjà, donc ça, c’est fait.
- ne surtout pas oublier d’imprimer mes billets avant de me rendre à l’aéroport
- les papiers officiels à demander (extrait de casier judiciaire, extrait de naissance)
- les papiers officiels à retrouver ( mes diplômes, mes relevés de compte, mes contrats de travail, mes précédentes déclarations d'impôts)
- Faire légaliser puis traduire ces fameux papiers (très simple à dire, beaucoup moins à faire).
- Se renseigner des choses de la vie courante dont on ignore tout, même jusqu'à leur existence pour certain (Déclaration d’impôts future, sécurité sociale, mutuelle, assurance voiture, changer de compte en banque)
- Les trucs chiants mais indispensable (vendre mes meubles et ma voiture, acheter un sac à dos, un duvet neuf et un petit matelas autogonflable).
- Faire mes sacs au dernier moment pour être certain d’oublier des affaires.
- Et bien entendu, aller voir un maximum de personnes (famille et amis) et organiser une grosse soirée d’adieu.
Au prime abord,
beaucoup de temps qui va être perdu, des allers et venus incessants et un
nombre de « mal au crane » incalculable mais au final, rien de
terriblement insurmontable.C'était sans compter sur le fait que pour achever chaque petite chose, il y
en a au moins une bonne dizaine à accomplir au préalable et sur le fait que je
suis relativement étourdi. Pour faire simple, c'est un peu comme si j'avais
juste à ouvrir une boite toute bête, sauf qu'il y a 10 000 cadenas différents et
que j’ai perdu une des clefs.
jours nuits ? N'a t-il pas des nuits jours de
repos ? Est il autant une
feignasse qu’il le dit pour ne pas pouvoir se bouger plus ? Roooooooooooooooooooh,
non mais dites donc, comme vous y allez, bande d’insolents !!! C’est pas parce
que ça fait bientôt une semaine que je vous narre mes vicissitudes que nous
avons pour autant élevé les cochons ensemble. Parce que là, je trouve que vous
commencez à prendre confiance, méfiez vous, un taquet est vite arrivé ! Et
pour votre gouverne sachez que j’allais y venir.
Mais maintenant
j’ai plus envie de vous raconter, voilà c’est dit, dorénavant je boude.