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Greg au Chili!
4 mars 2009

Ça c'est de l'organisage...enfin presque...

Sur les précieux conseils de ce cher guichetier de l’ambassade, j’entrevois les choses nettement plus clairement maintenant et jamais je ne le remercierais assez. En fait, en y repensant aujourd’hui, je crois qu’il m’a permis de voir la réalité en face dans le sens où je ne dois absolument rien attendre de leur part ni même de quelconque administration.

Fort de cette rencontre et surtout de mes recherches personnelles précédentes, j’entreprend un début de liste des choses à faire avant de partir.

Parmis tout ce qu’il y a de nécessaire voire d’obligatoire à régler,  j’ai pu noter ceci: 

  • le passeport que j’ai déjà, donc ça, c’est fait.
  • ne surtout pas oublier d’imprimer mes billets avant de me rendre à l’aéroport
  • les papiers officiels à demander (extrait de casier judiciaire, extrait de naissance)
  • les papiers officiels à retrouver ( mes diplômes, mes relevés de compte, mes contrats de travail, mes précédentes déclarations d'impôts)
  • Faire légaliser puis traduire ces fameux papiers (très simple à dire, beaucoup moins à faire).
  • Se renseigner des choses de la vie courante dont on ignore tout, même jusqu'à leur existence pour certain (Déclaration d’impôts future, sécurité sociale, mutuelle, assurance voiture, changer de compte en banque)
  • Les trucs chiants mais indispensable (vendre mes meubles et ma voiture, acheter un sac à dos, un duvet neuf et un petit matelas autogonflable).
  • Faire mes sacs au dernier moment pour être certain d’oublier des affaires.
  • Et bien entendu, aller voir un maximum de personnes (famille et amis) et organiser une grosse soirée d’adieu.

Au prime abord, beaucoup de temps qui va être perdu, des allers et venus incessants et un nombre de « mal au crane » incalculable mais au final, rien de terriblement insurmontable.C'était sans compter sur le fait que pour achever chaque petite chose, il y en a au moins une bonne dizaine à accomplir au préalable et sur le fait que je suis relativement étourdi. Pour faire simple, c'est un peu comme si j'avais juste à ouvrir une boite toute bête, sauf qu'il y a 10 000 cadenas différents et que j’ai perdu une des clefs.

Pour en revenir à nos hippocampes (oui je les préfére aux moutons qui sont, à mon goût, trop commun), je ferrais le maximum de chez moi, ce qui me ferra gagner du temps ( à vrai dire rien d’autre que la demande de casier judiciaire et le farfouillage des documents officiels dans mon bordel). Pour tout le reste, il faudra que je prenne rendez vous et que je me déplace. Aaaaaah oui, j’allais oublier un détail fort cocasse qu’il m’apparaît nécessaire de vous faire part pour vous dépeindre la situation de la manière la plus exacte afin que le tableau soit le plus complet possible. (Heureusement que vous êtes là pour me le rappeler)  Il faut donc savoir que je travaille de nuit, que je me couche direct en rentrant et que je dors jusqu'à environ très peu de temps avant d’y retourner soit, pour être précis, juste assez pour me doucher, manger, faire la route et arriver en retard.

La seule solution est donc de prendre ces fameux rendez vous au petit matin en revenant du boulot et de retarder le moment où je me couche. Car il m’est totalement impensable de me lever plus tôt et encore moins de couper mon sommeil, faire quoi que ce soit et me recoucher après, sauf si vous souhaitez la mort de celui ou celle qui tentera de s’adresser à moi pendant la phase où je suis « éveillé », car il ou elle s'expose à subir un grognement tel celui de l’ours affamé qui sort de l’hibernation auquel vous êtes en train de retirer son repas. En clair, faut même pas y penser sous peine de déchiquetage intensif.

Travaille-t-il tous les jours nuits ? N'a t-il pas des nuits jours de repos ? Est il autant une feignasse qu’il le dit pour ne pas pouvoir se bouger plus ? Roooooooooooooooooooh, non mais dites donc, comme vous y allez, bande d’insolents !!! C’est pas parce que ça fait bientôt une semaine que je vous narre mes vicissitudes que nous avons pour autant élevé les cochons ensemble. Parce que là, je trouve que vous commencez à prendre confiance, méfiez vous, un taquet est vite arrivé ! Et pour votre gouverne sachez que j’allais y venir.

Mais maintenant j’ai plus envie de vous raconter, voilà c’est dit, dorénavant je boude.

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Commentaires
M
Bien sympa de te lire, je me fend la poire.<br /> merci pr ces petits moments de partage.<br /> bisous
P
Ahaha trop bien ce blog, jme marre bien en te lisant! <br /> De mon côté, j'ai pas trop le temps d'écrire, mais je vais essayer de m'y remettre! c'est pas evident en backpack!
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