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Greg au Chili!
27 juin 2009

Ça commence bien 2 … ou Le retour de l’administration, en VO cette fois-ci

Comme au cours des préparatifs du voyage, il me parait nécessaire de s'organiser et de faire le choses dans l'ordre, histoire de ne pas trop s'éparpiller et de ne pas se perdre dans le labyrinthe administratif chilien que j'ai eut l'occasion d’entrapercevoir à Paris, sauf que là, ils jouent à domicile, donc pas question d’espérer la plus petite aide ni même qu’il y ait quelconque personne sachant balbutier le moindre mot de français. Mais avant toute chose, en terminer avec l’administration française avant de s’attaquer à l’autre et ô grand jamais entremêler les deux, sinon c’est à vos risques et périls et je trouverai très dommageable de me faire rapatrier pour raison de santé mentale.

Je me dirige tout d’abord vers l’ambassade de France à Santiago car, me semble-t-il, ils doivent être le plus au fait pour me renseigner … Curieux, encore une impression de déjà vu … enfin bref, je commets de nouveau, la même erreur de croire que les gens représentant un état puissent détenir des élément qui me serviraient. Aucunement ! Ils sont juste là pour faire acte de présence. Et je m’en rend compte une fois de plus, trop tard. Car, il faut savoir que, quand on s’expatrie, il faut aller s’inscrire sur les registre de son ambassade … mais ce que l’on ne vous dit pas, c’est qu’il faut avoir un visa et donc la résidence dans le pays. Ceci, je l’ai su suite à un réveil relativement matinal enchaîné avec 1h30 d’attente puis par un entretien avec une dame de l’ambassade qui s’est trouvée fort étonnée que je lui demande mon inscription sur ce registre sans aucun papier. De fait, je n’existe pas au Chili, je suis seulement un touriste de plus mais qui à une adresse fixe. Juste j’ai eut le droit de remplir ce qu’il appellent « une fiche de passage », dont ils doivent se servir de papier hygiénique les jours de pénurie tant l’intérêt est grand, document qui dit que je suis bien là où je suis … formidable … j’aurais envoyé une carte postale ça aurait été pareil. Toutefois, dans la discussion, j'ai saisi un élément non négligeable, celui de s'orienter vers la chambre de commerce franco-chillienne qui a les contacts nécessaires avec les entreprises pour trouver un emploi.

Oui ? J’entends un sorte d’agitation qui proviendrait du fond de la salle. ENCORE VOUS !!! Avec vos maudits papiers de bonbons. Mais c’est que vous aimez vous faire remarquer bon sang de bois !!! Keskekoi ? Vous avez une question à poser … … AAAAAaaah ! … … et bien faites, mais qu’elle soit pertinente sinon gare à votre matricule.

- « Comment faire pour détenir cette précieuse résidence ? "

Et vous êtes fier de vous ? Non content de ruminer des sucreries et de faire un vacarme assourdissant avec vos plastiques qui trouble horriblement l’attention de vos comparses de lecture, attentifs EUX, vous m’interrompez en plein développement par cette ineptie !!!

Quelle impatience je vous jure. Ces jeunes de nos jours, plus aucun respect.

Bien ! Reprenons. J’allais donc dire, avant ce grossier contretemps, que pour s’établir au Chili il faut un numéro d’identification appelé RUT (ne me demandez pas la signification ou plutôt si, mais vous n’aurez pas de réponse). Ce numéro pourrait correspondre au numéro de sécu français à la différence qu'ici sans RUT tu ne peux absolument rien faire car c’est non seulement le numéro d’identité mais aussi celui du permis de conduire, de santé jusqu'à celui de la carte de supermarché et surtout, sans , tu ne peux pas ouvrir de compte en banque, travailler, recevoir de salaire autrement qu'en liquide (absolument illégal), ni cotiser au système de santé, ni louer, ni acheter (voiture ou maison) quoi que ce soit … RIEN DU TOUT !!!. En clair, sans, t'existes pas. Pour obtenir ce numéro, pour un étranger comme moi qui n'est ni multi-milliardaire, ni réfugié politique (quoique avec l'autre peigne-cul je me demande si ça n’aurait pas été accepté), il faut avoir un travail … ??? … Non non, je ne suis pas devenu halzeimer en écrivant ces 6 dernières lignes. Figurez vous qu’il y a une subtilité.

Explication dans les règles de l’art, comme les choses sont sensées se passer officiellement : J’arrive et je suis touriste, je n'ai donc rien. Je me mets en quête d'un travail que je trouve par je ne sais quel miracle. Mon employeur me fait un contrat de travail officialisé devant notaire, avec lequel et d’autres papiers je fais une demande de visa sujet à contrat, valable 1 an, (la subtilité commence ici -->) mais je n’ai toujours pas le droit de travailler. Une fois la réception de la réponse du visa effectué (attendre environ 1 mois) soit ils me refusent et là c’est réglé, j’ai juste à rentrer en France la tête basse, soit ils m’acceptent et dans ce cas je peux aller chercher (NDLR : ici, aller chercher signifie recevoir en échange de quelques émoluments) un permis de travail provisoire en attendant et seulement à partir de ce moment je peux me mettre au boulot légalement, mais je n’ai toujours pas de RUT(<-- fin de la subtilité). Ça, ça viendra plus tard, avec le visa, mais je n'ai toujours pas de sécurité sociale, ni cotisations, ni même je ne suis inscrit aux impôts … le grand paradoxe chilien …

Tout cela repose bien entendu sur la seule et unique bonne volonté du patron à te faire un contrat de travail et attendre que tu reçoives ton foutu papier. Réellement, tu bosses au black en croisant les doigts qu’il n’y ait pas l’inspection du travail qui passe par là.

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Commentaires
S
Bonjour Juste pour te dire que je lis et relis tes pensées avec plaisir Ecrire est un travail interessant mais as- tu le tps au moins d eprendre la plume ? ? Bises
S
Bonjour Ju vient de me donner ton adresse L' avais -je ? Je suis très heureuse de te lire De voir que tout n' est pas si simple et que tu dois encore galérer je vais découvrir par tes messages ton adaptation ds ce beau pays tes recherches tes joies et tes soucis !!! si tu as du travail c 'e st bien Tout va finir par rentrer ds l ordre Que fais tu au juste ?? Je vais donc me mettre à jour avec ton journal et c 'e st avec plaisir crois moi que je le ferai J 'ai lu pd un an le carnet de bord de connaissances partis en Australie c' é tait génial la -bas aussi pour trouver du travail c était dur dur et en plus c était des petits leur bouts puisque c était un circuit !!! <br /> Bisous du jardin ds les cerises !!!!
P
Ahhhh enfin l'update!!!<br /> Merci encore pour ce bon moment de lecture! <br /> Je vois que l'administration chilienne n'a rien à envier à notre bonne vieille admin française!
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