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Greg au Chili!
22 mai 2009

Primer dia en America del Sur

… 9h20 plus tard …

Atterrissage à 10h25. Montevidéo, Uruguay

Pendant le vol, je me suis retrouvé à côté de 3 suisses-allemands fort juvéniles, ma foi relativement sympathique, qui s’extasiaient d’aller 3 semaines en Uruguay. A priori, ils devaient vivre reclus dans une grotte au fin fond des alpes teutonnes, préservés jusque là de la lumière, tant leur peau était blanchâtre, semi-transparente. Certes la communication en germano-franglais (eux ne parlaient pas un mot d’espagnol) ne fut pas facile mais, fort de mon voyage précédent, je me suis empressé de leur donner quelques petits conseils, du style "mettre de la crème" parce que là-bas, le soleil ne brûle pas, il te rabote la peau à grand coup de toile émeri, ainsi que de leur indiquer quelques lieux de passage obligatoire quand on se rend dans ce pays incroyablement paisible et reposant.

En définitive, j’aurai peu dormi, ou plutôt souvent été réveillé pendant le vol.. Soit par un de mes voisin qui veut se lever, soit par un enfant qui pleure, soit par le bruit des réacteurs, soit par moi même qui ne peut m’arrêter de gamberger. Aucune importance et comme diraient les MC Warriors « Tu l’as voulu, tu l’as eut … » (je laisse la suite aux connaisseurs). Je surmonterais la fatigue, nous sommes dorénavant en territoire sud américain, c’est pas le moment de flancher.

Je descends de l'avion sous un soleil de Bismuth (élément plus lourd que le plomb) et instantanément je perds 2 Kgs, uniquement de transpiration. Il m’apparaît alors nécessaire d’opérer à quelques adaptations climatiques.

… Téléchargement de la mise à jour de « plugin sud américain.1.17.2009 »…

Direct j’enlève mon blouson, ma veste et mon pull à peine descendu sur le tarmac de l’aréoport. Heureusement que je n’ai pas à récupérer mes bagages (pour ceux qui n’auraient pas été attentif relire l’artic’ nommé The travelling’s …) sinon je me serais asséché séance tenante. Chose fort sympathique que j'ai pu faire, car normalement je devais juste rester en transit et attendre de nouveau pendant 7h dans une salle, car l’aréoport de Montevideo n’a rien à voir avec celui de Madrid mais, en demandant gentillement avec un large sourire et en s’acquittant de la taxe d’aréoport de 31 $, ils vous laissent sortir. D’autant plus que, non seulement je n’avais aucune envie de rester enfermé à me tourner les pouces par un temps comme celui là, mais surtout, j’avais prévenu une amie uruguayenne, que j’ai eut l’heureuse occasion de rencontrer l’an passé, de mon arrivée. Me voici donc avec, une fois de plus, un joli coup de tampon uruguayen sur mon passeport.

Tampon_Uruguay

Tout comme à Madrid, je tourne et je galère vite fait pour trouver un distributeur et un locutorio pour avertir la señorita que je suis bien là. Peu de temps après, la voilà qui me rejoint et rapidement on se décide à prendre un taxi et aller se rafraîchir à la plage. Comprenez par là, qu’avec la chaleur ambiante, je parle aussi d’aller boire quelques bières posés dans le sable. C’est qu’il fait quand même 38ºC à l'ombre des quelques ridicules arbrisseaux qui nous abritent et que nous disposons de suffisamment de temps pour y être armoire … euh … commode.

… Initialisation de « plugin sud américain.1.17.2009 » …

Tout juste le gros orteil posé dans le sable, je me hâte de défaire tout élément superficiel susceptible de retenir quelconque degré centigrade. Me voilà maintenant torse nu et en tong mais tel un grand olibrius, dadais, gourdiflot que je suis (j’ai eut du mal à me décider donc je vous laisse choisir le meilleur qualificatif), je n’ai pas, avec moi, le nécessaire de baignade alors le trempage se limite aux genoux avec le pantalon pas assez retroussé.

Aaaaaaaah ce qu’on est bien quand on fait rien, c’est toujours dans ces moments là que le temps passe trop vite et que l’on voudrait que ça dure mais il est déjà l’heure pour moi de repartir.

… Installation de « plugin sud américain.1.17.2009 » …

Nous reprenons donc le taxi en direction de l’aréoport, quand sur le chemin, je commence à ressentir, comme qui dirait, "un léger tiraillement" qui part du haut du front jusqu’au plus bas du menton, n’épargnant aucunement quelconque partie, aussi insignifiante soit elle, de mon visage. J’ai la vague impression d’être passé sous un chalumeau et que mon cœur s’est déplacé pour désormais venir battre dans ma tête. Je suis rouge écarlate, tel le homard qui sort de la marmite bouillante. Je ne pense pas qu’on puisse appeler ça, un coup de soleil, mais plutôt, une cuisson à très haute température. Ça va bien de donner des conseils à ses voisins helvétiques si on est pas capable de les appliquer à soi même.

Une fois affranchi des corvées aréoportuaires, je me rue aux toilettes histoire de passer un peu d’eau sur le poêlon qui me sert de face, d’enlever le sable qui rempli mes poches et de me faire un petit peu plus présentable au moment de passer la douane, faudrait pas non plus qu’il me prennent trop pour un touriste hippie en tong, déjà que mon pantalon est à moitié trempé il s’agirait de ne pas en rajouter aux apparences.

Le temps de prendre une dernière consommation ensemble (bière) et quelques photos souvenirs, il est déjà grand temps pour moi d'aller embarquer … Ah non pas tout de suite en fait … Je sais pas pourquoi mais je le sentais, le douanier me demande d’ouvrir mon sac. Je m’exécute et le voilà qui attrape La Boule avec vigueur et essaye de l’ouvrir comme un forcené.

- « Oulla non l’ami ! Non seulement ça ne s’ouvre pas mais en plus c’est fragile !» lui dis-je avec stupeur (ne vous y trompez pas, je ne suis plus accompagné).

- « Et qu’est ce que c’est alors ? » me dit il.

J’ai comme une impression de déjà vu, pas vous ? Je lui explique et lui donne le même exemple qu’avec le douanier français et … même réaction … il s’en va voir ses collègues et commence à faire mumuse. Mais enfin !!! Qu’est ce qu’ils ont tous ces douaniers à jouer avec cette boule !? Sauf que là, rapidement, il revient, à moitié gêné et me demande si je peux lui traduire la réponse. Haaaaahaha. Heureusement que c'est écrit en français sinon j’en serais pas sorti. Enfin bref, cette fois-ci c'est la bonne, dernier trajet de 2h avant d'arriver, après toutes ces étapes, à destination.

Vol qui m’est apparu super court. Tellement je suis fatigué de l’attente, des vols précédents et de la journée à la plage que je me suis endormi, l’avion à peine décollé.

Atterrissage à 19h00. Santiago, Chili

… Finalisation de l’installation de « plugin sud américain.1.17.2009 » …

Et bien nous y voilà c’est ici que commence une nouvelle vie pleine de rêves et de chimères, porteuse d’espoirs et d’illusions où le Piscola et le rhum coulent à flot sur les poitrines des femmes dénudées qui s’offrent à vous telles des … Mais voyez vous que je m’évade avec cette vive verve volubile qui m’enveloppe voire m’envoûte et vouvoie votre vieille voiture violette velue …vroum … (NDLR : euh non, là ça veut plus rien dire, dommage, sinon c’était une belle allitération. Veuillez reprendre au début de la phrase et vous arrêter à « envoûte ». Merci).

Mais bon, avant toutes choses, reprendre mes bagages et passer la douane, on verra plus tard pour les chimères porteuses de rhum dénudé.

Passage devant la police internationale, après 1h de file d’attente, me voilà avec un nouveau coup de tampon, chilien Tampon_Chile cette fois-ci, puis retrouvage des poids, enfin pas tout à fait. Je récupère d’abord la mallette à roulette et j’attends mon gros sac. J’attends tellement qu’il n’y a plus personne de l’avion autour de moi, ni même une seule valise qui passe sur le tapis roulant, quand un responsable des bagages s’approche de moi et me demande ce que je suis en train d’attendre parce qu’il n’y a plus rien en provenance de l’avion.

Qu’ois-je ? Qu’entends-je ? Serait-ce une espièglerie sud américaine visant à me souhaiter la bienvenue ? Une caméra cachée ? … ? Non ? … ? Définitivement non ? … Z’êtes sûr ? Bon, ça commence bien. Bah, le rêve, l’espoir et tout le tralala ce sera vraiment pas pour aujourd’hui. La verve est vite retombée (sans jeu de mots graveleux SVP).

Je m’en vais donc faire une déclaration de perte de bagage, tout ça en espagnol bien entendu. Je fais la description complète du sac, je rempli un petit formulaire avec nom, prénom, adresse et téléphone quand la demoiselle me dit - « et qu’est ce qu’il y avait dans votre sac au cas où on ne le retrouverais pas, qu’on sache combien vous indemniser ? »

Je prendrais cette petite phrase irrémédiablement comme un trait d’humour afin de ne pas péter les plombs et je lui réponds - « Vous préférez la réponse courte où la réponse longue ? »

- « La courte »

Alors je vais vous dire – « Juste 26 ans de ma vie ! »

- « Ah ! … Et c’est quoi la réponse longue ? »

- « Alors … laissez moi réfléchir deux secondes …TOU(TE)S mes caleçons, mes chaussettes, mes t-shirt, mes pantalons, mes pulls, mais aussi 3 bouteilles de vin, des petits gâteaux, mon disque dur contenant ma musique, mes films, et mes fotos depuis 5 ans, les papiers que je me suis fais chier à faire avant de partir, différents cadeaux que m’ont fait les amis pour mon départ et une multitude de souvenirs à la con, qui va depuis la peluche quand j'étais môme jusqu'à la dernière place de concert où je suis allée (Fumuj) et je dois certainement oublier des choses. »

- « Ah … Difficile à rembourser effectivement … »

- « Oui, plutôt ! »

- « Mais ne vous inquiétez pas, votre sac doit sûrement être resté à Montevideo. Il y a un vol tous les jours en semaine, donc si il est resté là-bas, vous devriez pouvoir le récupérer lundi »

- « … … Mouais … … merci quand même. »

Je me dirige ensuite vers la douane. Non ? Mr le douanier vous ne voulez pas jouer avec La Boule vous aussi ? Certain ? Bon tant pis je l’avais pourtant préparé. Je sors donc de l’aréoport , un petit peu soucieux, sans le principal de mes affaires. Mais heureusement, mon pote Gaël est là pour venir me chercher et on passe un bon moment de délire puis nous rentrons à la maison pour retrouver toute la famille que j’ai pas vu depuis l’an dernier.

On passe la soirée tranquillement, on papote, on mange puis un peu plus tard Gaël et moi allons voir un de ses potes que j'ai déjà eut l'occasion de rencontrer … il y a 8 ans … wouaw.

… La mise à jour de « plugin sud américain.1.17.2009 » est terminée et bien installée …

1ère journée en Amérique du sud bien chargée.

Le week-end se passe et le lundi, 8h30 le téléphone sonne. C’est pour moi !?!?!? Lan Chile qui me préviennent qu’ils ont retrouvé mon sac qui avait été déchargé par erreur à Montevideo. Je serais finalement resté 4 jours avec un caleçon, un T-shirt et un pantalon mais c’est pas grave, ici c’est l’été, ça sèche vite.

Bienvenue à vous et merci d’avoir choisi le Chili !



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Commentaires
D
Hééé monsieur!<br /> Donc ça c'était le premier jour! pouce, d'ailleurs.<br /> Mais ensuite? allez, allez faisez pas votre timide, racontez nous tout :)
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