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Greg au Chili!
10 avril 2009

Les derniers jours en France

Vous vous êtes forcement rendu compte, lecteurs fidèles et aguerris que vous êtes, que je n'ai toujours pas parlé de mon automobile depuis le début. Rassurez vous, je n’ai aucunement décidé d’éluder ce passage ni même d’en escamoter quelconque partie mais bien au contraire d’en faire un article à part entière car croyez moi, ça vaut son pesant de topinambour, Oui, j’ai dorénavant opté pour les féculents à l’apéritif car j’ai arrêté les cacahuètes suite à de sévères troubles entériques qui m’ont valu le titre de champion du monde de vitesse, toutes distances confondues, de sprintage aux latrines mais passons donc les détails intestinaux pour en revenir à l’essentiel.

Faisons un point, ensemble, sur l’état de mes affaires et je vous prierais d’être attentifs parce que c’est assez complexe. Nous sommes donc le 14 janvier et je me trouve sur Paris(<-- détail super important pour la suite). Mes papiers sont tous prêt ou en cours de faisage concernant la traduction, j’ai bénéficié de l’opportunité d’une visite Au vieux campeur avec un ami baroudeur qui lui est parti en Australie (kev1 en Oz un grand et lointain salut à toi l’ami) pour compléter mes ustensiles de survie et de camping. L’organisation est réglée, je partirai de chez Herr Zu Oberprut et Dame Zuly pour être plus près et ne pas avoir à me lever aux aurores (car vous savez à quel point j’aime ça). Mes sacs (un gros de 70L, un petit de 35L, une mallette roulante et mon didjeridoo) ne sont bien entendu pas terminés mais j’ai profité d’un aller-retour (la veille) pour en apporter quelques uns. Mes meubles sont tous vendus, certes pour une somme ridicule, mais au moins j'en suis débarrassé.

Pour ajouter quelques précisions utiles et comiques à l'histoire, il faut savoir que j'ai travaillé jusqu'au 12 janvier, de nuit, donc que je suis rentré du boulot le 13 au matin, que j'avais donc besoin d'un moyen de locomotion jusqu’au dernier moment. Aussi, pour vendre son véhicule, il est obligatoire de posséder un contrôle technique, que je n'ai pas, qui date de moins de 6 mois. J’ai donc pris rendez-vous dans le garage d’un ami près de chez moi pour le 15 janvier à 10h , au dernier moment bien entendu sinon ce serait trop facile.

Mais je vous sens confus alors reprenons chronologiquement et sans omettre la moindre broutille si vous le voulez bien et même si vous ne le voulez pas.

Je sors de travailler le 13 au matin, je tri et réparti mes affaires (pas facile de ranger 26 ans dans 3 sacs) ce qui me prend plus de la moitié de la journée sachant que je suis pas frais. Ensuite vient le moment de mettre ces fameuses affaires dans les dits sacs et de se rendre compte qu’il y en a 1000 fois trop, donc vidage, re-triage et re-rangeage. Après avoir bourré à grand coup de pied quelques unes de mes besaces, je me rend compte que je suis déjà en retard pour me rendre chez Sieur et Sieuse le Marrant afin de passer une ultime soirée en compagnie d’un excellent ami, que je ne nommerais pas Clément, venu du fin fond du pays du boulonnais jusque la capitale, sacré non vindiou. Il s’agit maintenant d’emmener ce qui est prêt et de venir rechercher plus tard ce qui ne l’est pas.

La soirée passée, nous voici donc le 14 janvier

Comme après tout bon veglione (moi non plus je ne connaissais pas ce mot avant de tomber dessus par hasard je vous rassure), le réveil est difficile et tardif mais qu’importe, alors une après-midi de délassage physique est bien méritée surtout que, d’un point de vue cérébral il n’en est rien.

En effet, il me faudra, durant ma pénultième journée, accomplir une liste de tâches digne des 12 travaux d’Asterix Hercule. Je devrais retourner à la maison qui rend fou de Fitz-james pour demander le laisser passer A38 imprimer les billets d’avion (facile), passer à la banque donner quelques papiers (rapide), passer à la gare acheter un billet de train pour retourner sur Paris, terminer mon grooooos sac (rien de bien dur), délivrer Thésée des enfers passer le contrôle technique (rien de bien sûr) et …vendre ma voiture (oui, je sais)… … en une journée (Bon ça va, on a compris maintenant !) enfin plutôt demi-journée ( J’AI DIT ÇA SUFFIIIIIIT !!!!!! )… … hum hum … … donc je disais, laisser mon véhicule à quelqu’un pour qu’il se charge aimablement de le vendre en mon nom et terminer par finalement prendre le dernier train pour Paris puis le métro avec le reste de mes bagages.

Brrreeeeeeefffff

Profitons donc de cet ultime moment de calme pour se détendre et l’apprécier à sa juste valeur avant de se mettre à courir pendant quasi 72h. En clair ZZZzzzzzzzzZZZZzzzzzz… jusqu'à ce que Mme Le Marrant rentre du taf et que l’on commence à se bouger pour emmener mes quelques bagages au domicile des Zu Oberprut et ensuite se rendre le soir venu dans un petit restaurant japonais, le dernier avant de partir, avec mes 4 hôtes, partenaires de galères, afin de se sustenter de sushis comme jamais. 

Repus, il est temps de regagner le domicile et de se quitter avec nos amis Les Marrant (…snif snif… excusez moi c’est un moment dur à passer … snif snif … ) afin d’aller clore l’œil quelque peu avant la journée de folie qui m’attend.

Nous sommes maintenant le 15 janvier.

Comme vous l’eussiez supputé, à l’instar de la veille, cette fois ci le levé est très matinal. Démarrage à 8h30, évidemment sur le péripherique pour sortir de Paris à cette heure là y a des bouchons donc je perd un temps précieux qui m’est plus que compté. J’arrive finalement vers 9h45 chez une amie, que je ne nommerais toujours pas Clément puisqu’elle s’appelle Anaïs, avec qui nous nous étions donné rendez-vous pour qu’elle puisse m’accompagner et me ramener du garage où je laisse ma voiture pour le contrôle technique de 10h00. Pendant ce temps là, nous en profitons pour faire toutes les petites choses sus-mentionnées (la banque, le billet de train, l’impression des billets). Une fois la voiture prête, vers les 14h00 (notez encore le temps perdu), je peux enfin aller terminer mon sac. Et là, chose ma foi somme toute invraisemblable, les affaires que j’avais préparé et déjà triées deux fois auparavant, se trouvent toujours être en surnombre. Forcement, je suis obligé de vider ce que j'avais rempli, de trier, encore, pour ENFIN réussir à fermer mon sac avec un chausse-pied tellement il est plein.

Ça y est, je suis fin prêt ! Sauf qu’il est 21h30 que je dois aller poser ma caisse chez Anaïs et Jah, manger un truc sur le pouce, enfin juste la première phalange parce que je suis pressé et prendre le dernier train pour Paris qui est à 21h56. VIIIIIIIIIIIIIIIITEEE !!!!

Mangeage en 4ème vitesse et départ de la maison à 21h51, RÔÔÔôôôhlololololololololo, je suis à la méga bourre !!! Tout juste arrivé à la gare le train est annoncé, traversage de passerelle, je monte, un petit bisous au revoir à Jah et Anaïs, une petite larmouillette et nous voilà parti pour de bon. ADIEU Picardiiiiiiiiiiiiie. Arrivée vers 23h30 ( oui il a fallut que je prenne le métro chargé comme une bourrique) chez les Zu Oberprut qui commençaient à s'inquiéter. Je pose mes sacs et je dors, instantanément.

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